La nature près de chez nous Derniers refuges
La plaine de Hesbaye est là, mollement ondulée et captive d’un regard qui
avale une infinité de champs, à peine ponctués de bâtisses, jetées de plus en plus loin des centres villageois.
Que de changements ces dernières années!
Dans «Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître», nos campagnes étaient tout autre. Quelques bois
ou bosquets y apportaient un peu de verticalité. Des chemins herbeux veinaient cette plaine. L’alouette des champs chantait son bonheur. Les fleurs des champs se répandaient en senteurs diverses. Vision idyllique peut-être mais c’était celle que s’offraient les garnements qui se prenaient pour Tartarin ou Robinson.
Et maintenant?! Oui maintenant, à y jeter ne fût-ce qu’un coup d’œil distrait, il est évident que plus rien n’est pareil. Loin de moi de vouloir vanter les bienfaits de la brousse, nous savons pertinemment que le destin d’une plaine agricole
riche est de nourrir l’humanité. Mais quelle humanité! Finies les famines mais pour combien de temps encore sachant la croissance exponentielle du nombre d’hommes. Comment dès lors concilier surpopulation et environnement? Question lancinante et restée à ce jour sans réponse plausible.
Bref, que faire pour enrayer la perte de biodiversité que personne ne songerait à nier? Devons-nous attendre que nos gouvernants nous apportent les bonnes solutions? Bien souvent, des mandataires
politiques de bonne volonté se sentent obligés de faire un geste pour restaurer ce qui n’aurait jamais dû nous quitter. Mais faute souvent de bien connaître le sujet, force leur est de s’en remettre à d’autres mieux au fait. Des associations jouent heureusement ce rôle – prométhéen sans doute – de tracer la voie vers un Eden encore bien lointain.
Mais faut-il s’en remettre aux pouvoirs publics ou aux administrations pour agir? La réponse est NON. Chacun peut contribuer à enrayer cette perte de biodiversité. Chez soi d’abord! Un jardin, un verger, un balcon même suffisent à compenser en partie ce qui nous a été enlevé. Oh! N’allez pas croire
que je vous incite à accueillir une sauvagerie totale! Du tout, vous trouverez facilement des fleurs élégantes et attractives qui feront la joie des papillons et alimenteront un rucher en quête de pollen. Que diriez-vous de chauds echinacea purpurea ou d’une monarde échevelée comme une folle mais pleine d’attraits pour les butineuses? Mais vous pouvez fort bien préférer une belle centranthe appelée aussi valériane, des centaurées, des scabieuses ou autres asters. La plupart des pépiniéristes peuvent vous aider à faire un bon choix respectant la biodiversité.
Votre pelouse exige finalement beaucoup d’entretien pour n’être finalement qu’uniformément d’un vert monotone.
Vous avez vu un jour chez des connaissances un «pré fleuri» et vous êtes tombé sous le charme de ce tableau impressionniste grouillant de vie. Un petit coin du jardin de Monet à Giverny.
Oui, un jardin «perfectly cottage» peut devenir une nouvelle réserve naturelle. Vous en avez le désir? Mais vous ne
savez trop comment vous y prendre? Rassurez-vous l’association Natagora peut vous y aider. Elle a tout spécialement créé le «Réseau nature» pour informer et conseiller les particuliers. Je vous invite à consulter son site.
Pour conclure, en citant le père Hugo, n’attendez pas que votre Hesbaye se fige en une «Morne plaine». Agissez, il est
Ancien président d’Hesbaye médiane, régionale de Natagora asbl
Le dimanche 23 septembre a eu lieu l’inauguration de la réserve naturelle des bassins de Hollogne- sur-Geer. L’occasion de (re)découvrir un patrimoine naturel exceptionnel non loin de chez nous.
Un paysage qui n’est pas sans rappeler le Zwin à Knokke-le-Zoute s’étend sur 40 ha entre Hollogne-sur-Geer et Geer. Avec pas moins de 212 espèces d’oiseaux qui y ont été observées, les bassins de Hollogne sont un paradis pour les oiseaux, les ornithologues et les amoureux de la nature. La réhabilitation de ce site et son ouverture au public sont le fruit d’un partenariat entre Natagora-Aves, l’association de protection de la nature, Hesbaye Frost, l’entreprise de surgélation de légumes de Geer, les agriculteurs, via la coopérative Apligeer, et la Commune.
Me and my monkeyLong and warped words, blahblahblah pukedon the paper and set the game in motion, readon if you can. . . Where is the cave where the wise woman wentAnd tell me where is all the money that I spent?I propose a toast to my self-controlSee it crawling helpless on the floorSomeday there’ll be a cure for painAnd that’s the day I throw my drugs away. Sunday afternoon, June 6. I am g
Present Research Activity and Publications (2007-continuing…) Conferences: 1. Sanghamitra Pradhan, National workshop on Nano-materials as Nano-catalyst, January 2 . Sanghamitra Pradhan, 77th National Workshop on Radiochemistry and applications of radioisotopes, 28th November – 6th December 2011, Bhubaneswar, India. 3. Sanghamitra Pradhan , Delivered a talk on Stereochemical a